L’information était dans l’air depuis longtemps (lire la NR du 14 mars), elle est désormais actée : dès le 1er septembre, il y aura des liaisons quotidiennes en bus entre Thouars et Poitiers, et entre Thouars et Faye-l’Abbesse. Des nouveautés qui découlent des besoins manifestes exprimés par les usagers habituels. « Nous organisons tous les ans des comités de ligne à Thouars, au cours desquels nous échangeons avec des usagers, des élus, des techniciens, et la demande pour ces deux trajets y a été fortement remontée », reconnaît Thierry Perreau, conseiller régional sur le territoire de Thouars-Loudun (Europe-Écologie/Les Verts). Parmi les acteurs à pousser dans ce sens, Bernard Paineau, au nom de la communauté de communes, ravi de la conclusion. « Nous avons le devoir d’être au service de la population. Et puis dans le cadre du projet de territoire à énergie positive, nous souhaitons privilégier les transports en commun. Enfin, il y a un volet social non négligeable puisque les tarifs sont très abordables. »
Deux à trois trajets par jour
En effet, chaque trajet coûtera, dans le pire des cas, 2 €. Et encore moins selon l’âge, la situation sociale, ou si l’on s’abonne. « Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer, car dans les transports en commun, on peut dormir, travailler, et ça coûte moins cher que la voiture », reprend Thierry Perreau. Ainsi, à partir de la prochaine rentrée, il y aura, en période scolaire, trois voyages quotidiens depuis la gare de Thouars vers Faye-l’Abbesse et son hôpital (départs à 6 h 50, 7 h 57 ou 13 h 25), et autant de retours (départs à 12 h 38, 17 h 30 ou 18 h 25), pour des voyages de 30 minutes, uniquement en semaine. En ce qui concerne les trajets vers Poitiers, il y en aura deux par jour en semaine (départs à 6 h 12 et 15 h 40), deux le samedi (7 h 50 et 16 h 25) et un le dimanche (18 h 30). Dans le sens du retour, même chose : deux chaque jour de la semaine (9 h et 18 h 25), deux le samedi (13 h 23 et 19 h 23) et un le dimanche (21 h 48). « Ainsi, Thouars se trouve à 3 h de transport de Bordeaux, comme c’était déjà le cas de Paris, précise le conseiller régional. Et puis, faire monter des gens dans les transports en commun, c’est le premier pas vers la transition énergétique ». Une tendance de plus en plus dans l’air du temps à voir les résultats nationaux des élections municipales.