Originaire d’Afrique du Sud, le xénope lisse est présent dans les Deux-Sèvres, surtout dans le secteur de l’Argentonnais. Il était utilisé dans les années 1950 pour la recherche biologique.
Les premiers amphibiens sont trouvés dans le nord du département au début des années 2000. Un ancien centre d’élevage fournissant le CNRS serait à l’origine de cette introduction.
Le xénope lisse ajoute une pression supplémentaire aux amphibiens indigènes déjà affectés par la disparition des zones humides et l’activité humaine. Il se nourrit d’insectes et des larves de ces amphibiens. Il est donc à la fois concurrent et prédateur.
L’amphibien a aussi un potentiel reproducteur plus fort qu’eux. Il représente une menace sur l’écosystème des marais et des étangs.
De 2011 à fin 2013, le premier plan d’action en France est lancé sur le bassin versant de l’Argentonnay.
Aujourd’hui, un deuxième point d’introduction a été découvert à La Chapelle-Saint-Laurent sans doute lors d’un transfert de poisson qui a permis de propager les œufs du xénope. Un troisième a été situé en Gironde. Personne ne connaît son origine.