La bourse aux plantes d’automne du centre socioculturel a attiré son public habituel, parfois venant de loin, et des nouveaux. La salle de l’espace Léonard-de-Vinci, à Saint-Varent, était décorée de jolis bouquets de fleurs réalisés par Anne-Marie. Des originalités étaient présentes comme à chaque fois : beaucoup de plantes grasses, aeonium schwarzkopf, canycula, oxalis pourpre et cactées, sans oublier les plantes potagères, aromatiques, arbustes, bulbes, graines… « Chacun a pu trouver son bonheur, explique Françoise Arnault. Des applications nous permettent de trouver le nom en latin des plantes à partir d’une simple photo ». Les stocks ont été reconstitués malgré l’absence de bourse verte au printemps. Aline de Bouillé est repartie avec des plants de glycine, des crocus jaunes. Les surplus restant le dimanche, habituellement donnés aux derniers visiteurs, vont faire des heureux pour la première fois. Ils iront à la trentaine d’élèves de l’Eréa Françoise-Dolto, établissement régional d’enseignement adapté de Saint-Aubin-le-Cloud. Leur professeur, Stéphane Resche, sillonne les bourses aux plantes et sollicite les collectivités « pour récupérer les surplus de matière », comme il explique. Thouars, comme d’autres villes, ont répondu positivement, pour éviter que cela ne parte à la poubelle. « Les jeunes vont découvrir de nombreuses variétés, qu’ils vont valoriser », ajoute le professeur d’horticulture.
Pas de gaspillage à la bourse verte
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