Samedi matin, les Champs partagés se sont réunis afin d’officialiser la subvention du Département dans le cadre du budget participatif.
Il fait froid malgré le soleil bienvenu d’une matinée d’octobre. Les adhérents de l’association des Champs partagés sont réunis, en compagnie des élus. La seconde saison du jardin se conclut, les récoltes sont plutôt bonnes. « On a eu beaucoup de pommes de terre et de carottes », se réjouit Magaly Épié, présidente de l’association.
À l’initiative, peu avant le premier confinement, les habitants du quartier du Porteau rouge sont mobilisés autour du jardin partagé. « On a quatre parcelles pour autant de jardiniers. En tout, on est sept adhérents. Pour le moment, ça ne prend pas comme on veut », regrette Marc Langlois, le trésorier. Pourtant, un jeune couple, fraîchement installé dans le quartier, a rejoint les rangs. « C’est encore récent, les gens ont des jardins chez eux. Notre but, c’est de créer du lien social », souligne la présidente.
Investissements dans les outils et l’aménagement
Petit à petit, le jardin prend forme, notamment grâce au budget participatif du conseil départemental. « On participe à hauteur de 2.388 €, soit 80 % du budget », annonce Béatrice Largeau, conseillère départementale, présente pour l’occasion. Cet argent, pour un budget global de 2.985 €, a permis d’investir dans l’aménagement du lopin de terre de 225 m2. Un cabanon et deux citernes d’eau ont été installés. De nombreux outils ont été achetés. « On remercie l’établissement de nous avoir fourni les outils. Cela représente plusieurs centaines d’euros d’investissements », précise le trésorier. Dernier achat en date : une grelinette permettant de retourner la terre avant la plantation.
Un second jardin partagé envisagé
Dans cette volonté de partage et de lien social, les récoltes doivent servir à un pique-nique final. « On n’a pas encore pu organiser un repas entre nous, on espère pouvoir le faire bientôt », souhaite Magaly Épié. L’initiative fait des émules. Magalie Proust, première adjointe, confesse : « Nous ne savons pas encore si nous devons attendre ou impulser, mais nous réfléchissons à créer d’autres jardins. Nous envisageons notamment un lieu dans les jardins publics. »