Il ne reste que quelques heures, ce dimanche 7 novembre 2021, pour profiter du Festival international des jardins, rendez-vous incontournable dédié à la création.
Biométisme au jardin.
Tel était le thème choisi pour l’édition 2021 du Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Ce processus d’innovation dont la particularité est de se calquer sur le vivant a attiré des milliers de visiteurs dans ce domaine dirigé par Chantal Colleu-Dumond.
Ainsi vingt-quatre équipes internationales – Italie, Pays Bas, Mexique, Suède, Grande-Bretagne, Chine, Japon et, pour la première fois, République tchèque – se sont inspirées, ici des toiles d’araignée, plus loin de la feuille du lotus.
« C’est magique, magnifique, féerique. »
Parmi les créations qui retiennent l’attention du public, figure « Retour aux racines », architecture géante d’un arbre centenaire aux branches peintes en bleu qui invite le promeneur à un voyage poétique au cœur de la vie des sols. Ou encore « Bleu désir », objets bleus, naturels ou artificiels soigneusement agencés, qui questionnent sur la multiplication des déchets dans la nature.
Stéphanie et Nicolas, couple venu de Poitiers, n’ont pas de mots assez forts pour décrire ce qu’ils voient : « C’est magique, magnifique, féerique. » Ces amoureux de jardins se sont rendus voilà trois semaines au Domaine du Rayol, dans le Var, ils savent donc de quoi ils parlent. « Ici, poursuivent-ils, il y a une variété des plantes et une belle mise en scène. L’automne apporte ses couleurs. »
« Une belle balade dans la nature »
Dans une autre allée du festival, on croise Nathalie et Clarisse, mère et fille. « Le thème parle à tout le monde, sourit la maman. On fait une belle balade dans la nature, même s’il y a moins de fleurs qu’en été. » Un thème qui emballe Pascal : « On a moins de mal à décrypter la signification des œuvres que les autres années. »
D’aucuns préféreront évidemment visiter les jardins un peu plus tôt dans la saison. « Certaines fleurs ont bien survécu, d’autres n’ont pas traversé le temps de la même manière, du coup le message est moins fort », regrettent Benoît et Laure venus de Liège, en Belgique.
Ils ne sont pas les seuls à faire ce constat. « Nous sommes un peu avancés dans la saison, témoignent Nadine et Didier. C’est d’ailleurs dommage que le prix soit le même qu’en plein fleurissement. Nous avons vu des choses tellement belles ici, que nous sommes un peu déçus », terminent-ils.
Les retardataires ont encore ce dimanche pour profiter des 32 hectares entièrement ouverts à la visite.