Le Projet Azur, aventure écologique créée en 2019 par la Thouarsaise Anaëlle Marot, s’est bien structuré et rentre dans une nouvelle dimension. Avec une nouvelle route vers les montagnes.
En trois ans, le "bébé" de la Misséenne Anaëlle Marot a bien grandi. Né à l’été 2019, le Projet Azur, qui ambitionnait de nettoyer de ses déchets quelques plages de Méditerranée, a depuis gagné en maturité et en visibilité.
Avec une version 2020 qui prévoyait de s’attarder sur toutes les côtes méditerrannéennes françaises, l’année 2021 a été complétée par la descente et la remontée de la Loire par Anaëlle Marot, tout en conservant les efforts sur la Grande Bleue, avec une nouvelle aventurière, Solène Chevreuil, qui en plus passait par la Corse. L’édition 2022 se révèle encore plus ambitieuse.
Les Alpes, nouvelle étape sur le parcours
Déjà parce que les jalons posés en 2021 sont conservés, et qu’une troisième aventurière rejoint la bande. Philomène Le Lay reprend le projet Loire, à vélo (850 km) et à la nage (150 km), avec pour objectif de réaliser une fresque itinérante et participative, conçue au travers des visites des écoles.
Puis, parce qu’un nouveau parcours s’ouvre, assigné à Solène Chevreuil : le Projet Azur Alpes, soit 900 km à vélo et 200 km en randonnée, avec la cartographie des qualités de l’air et de l’eau tout au long du parcours. "C’est une suite logique. Nous voulons axer sur la protection du cycle de l’eau de manière générale. On sait que le liquide est déjà pollué à sa source", expose Solène Chevreuil.
"Continuer à faire vivre cette aventure au-delà"
C’est ainsi que le Projet Azur prend un sens plus large que celui de son origine. Et la Thouarsaise Anaëlle Marot, l’initiatrice de cette écoaventure qui jusque-là inaugurait les nouvelles routes, se fond dans le collectif, et prend un peu de hauteur.
Certes, elle sera directement investie dans la troisième étape de terrain, sur les côtes méditerranéennes, en même temps que ses deux équipières, car cela reste l’élément de départ et de base de ce rendez-vous. "Mais pour bien montrer que nous œuvrons en équipe, je me suis dit qu’il fallait que je sorte de cette image d’ouvreuse. D’autre part, je profiterai des mois de mai et juin pour jouer ma conférence gesticulée, Tout sur ma mer."
Pour rappel, cette pièce retrace la première aventure de la jeune femme sur la Méditerranée. "Être sur le terrain, c’est bien, mais il faut continuer à faire vivre cette expérience au-delà. J’utilise la scène là où Philomène créera une fresque qui sera exposée", justifie Anaëlle Marot.
Chacun peut soutenir les aventurières en faisant un don en adhérant à l’association (minimum 5 €). En contrepartie, le nom des donateurs sera inscrit sur les kayaks qui équiperont Anaëlle, Solène et Philomène quand la flotille sillonnera la Grande Bleue. Plus d’infos sur le site projetazur.com.
https://www.lanouvellerepublique.fr…