Depuis deux ans, Pierre Donadieu a ouvert la Maison des mémoires à Louzy, un véritable musée installé dans les dépendances de sa maison familiale.
En plein cœur de Louzy, en face de l’école Saint-Joseph, se trouve un espace singulier : la Maison des mémoires. Ce lieu a été créé il y a deux ans par Pierre Donadieu, originaire de Louzy et ancien enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles-Marseille (ENSP). Ce musée privé et gratuit regroupe une multitude d’objets conservés par la famille depuis plusieurs générations ou récupérés auprès de particuliers.
Pierre Donadieu a souhaité créer ce lieu pour forger une mémoire collective et mettre en lumière les générations passées. « Il faut prendre extrêmement soin de ce que l’on transmet de génération en génération car c’est ce qui permet de construire un héritage culturel commun », explique-t-il. Parmi les différents espaces aménagés dans cette ancienne ferme, on peut retrouver des salles permanentes dédiées aux outils agricoles, à la fabrication du vin ou encore aux appareils de mesure au fil des époques.
Forger une mémoire collective
On peut aussi voir un grand jardin expérimental mettant en avant une nouvelle approche de la gestion d’un espace végétal. Pour terminer, une exposition temporaire est observable dans trois des dépendances.
Depuis avril, celle-ci porte sur une collection de 150 oiseaux empaillés englobant une centaine d’espèces différentes. Cette collection avait été créée par André Chateau, un mécanicien louzéen passionné d’ornithologie et de taxidermie malheureusement décédé l’année dernière.
Venir s’imprégner de ce lieu atypique
À travers cette visite ponctuée par le chant des oiseaux, on peut découvrir des animaux extrêmement bien conservés issus de différents milieux et admirablement mis en valeur.
Lors de la visite du site, le spectateur est guidé par des panneaux explicatifs lui donnant des informations diverses. Néanmoins, pour Pierre Donadieu, il est impératif que le spectateur se fasse sa propre représentation des éléments qu’il voit et qu’il puisse créer son propre imaginaire personnel à partir de cela. Selon lui, « chaque personne venant au musée devrait repartir avec une perception des lieux et un imaginaire différents ; le plus important, ce n’est pas ce que les gens voient, mais ce qu’ils en font ».
Pour la suite, l’ancien professeur souhaite continuer de développer le musée et laisser jouer le bouche à oreille pour pouvoir permettre au plus grand nombre de venir s’imprégner de ce lieu atypique. Max Blanc
Contacts : tél. 07.81.01.63.57 ou p.donadieu@icloud.com