Pour la plantation de la tomate, choisir un emplacement chaud et en plein soleil et ne surtout pas négliger les rotations : le mildiou ou l’alternaria sont véhiculés par des spores de champignons capables de survivre plusieurs années dans le sol. Les variétés de tomates ne manquent pas : un seul conseil, choisir des plants de qualité avec des pieds bien développés et une tige de la circonférence d’un crayon.
La tomate mesure entre 40 cm et 2 m de hauteur. Elle prend des formes et des couleurs différentes : ronde, aplatie, allongée, rouge, jaune, verte, blanche, etc. Convenablement entretenus, une douzaine de pieds satisferont largement aux besoins d’une famille moyenne.
Lors de l’achat des plants, il faut s’informer : les tomates peuvent être précoces, de mi-saison ou tardives. Il existe 2 espèces, Lycopersicon esculentum et Lycopersicon pimpinellifolium (la tomate groseille), et pas moins de 1500 variétés. Dans le nord, attendre début-mai pour planter les tomates les plus précoces. Dans le Sud, pour les jardiniers disposant d’abris, il est possible d’installer les tomates dès la fin-avril. Attendre 2 semaines de plus pour achever l’essentiel de la plantation avec les tomates de mi-saison et tardives.
Avant la plantation des tomates :
Bien travailler la terre et l’affiner. Ne pas hésiter à passer du temps à parfaire vos trous de plantation. Corne broyée, compost, fumier bien décomposé et jeunes pousses d’orties hachées et autres engrais naturel… tout est bon pour les tomates.
Vous étalerez ainsi la période de fructification en ne plantant qu’une fois.
il est déjà possible de tenter, en tout début de mois, de mettre en place quelques précoces pour avancer la date de récolte.
Cette dernière a lieu entre 4 mois et demi et 5 mois après le semis.
Ne pas chercher à trop serrer les tomates : elles ont besoin de place.
Les planter en quinconce tous les 90 cm, en espaçant les rangs de 1 m.
Si vous utilisez des pots ou encore des bacs, et ce, même s’ils vous paraissent grands, vous vous contenterez d’un seul sujet par contenant.
Au moment de la plantation, vous devez fournir de la nourriture en quantité.
Pour cela, le trou doit être suffisamment vaste – 20 à 30 cm de diamètre et de profondeur – afin d’être rempli, une fois le tuteur planté, de compost, de fumier bien décomposé ou plus simplement de feuilles d’orties hachées.
Les tomates sont voraces et apprécieront tout apport organique faiblement azoté : sang séché, corne torréfiée, etc.
En cours de culture, les enrichissements se font sous forme de solutions à base de purins dilués.
Favoriser le développement des plants de tomates
Recouvrir de terre. Ce travail aura aussi pour effet de décompacter le sol. L’oxygène et l’eau circuleront alors mieux dans les couches superficielles, permettant aux jeunes racines de se développer sans peine.
Planter les pieds de tomates en profondeur
Planter le plus profondément possible : pour peu qu’ils soient en contact avec la terre, les poils blancs que l’on peut distinguer sur les tiges des tomates se transformeront en autant de racines prêtes à alimenter votre plant, rendu plus résistant face aux aléas de la météo, notamment aux sautes de vent.
Planter les tomates en pleine terre ou sous châssis surélevé. Planter les tomates hâtives sous abri
Planter les tuteurs
Même plantées profondément, les tomates développeront pendant les 5 mois d’existence un système racinaire relativement superficiel. Il est donc important d’installer au moment de la plantation un solide tuteur. Lors des récoltes et des arrosages, veiller à ne pas piétiner autour des plants.
Conseils
De bienveillants voisins
Les tomates apprécient la proximité des fleurs en général, compagnes précieuses pour attirer les indispensables insectes pollinisateurs, et des œillets d’Inde en particulier, qui ont l’avantage de faire fuir les nématodes. Les tomates peuvent, elles aussi, se montrer excellentes, associées au chou.
Les pieds au frais, la tête au soleil
De l’eau en excès ou bien en quantités irrégulières nuit à l’équilibre des plantes et à la qualité des fruits. Le feuillage doit impérativement rester sec, et, si vous n’avez pas de goutte-à-goutte, l’astuce consiste à planter une bouteille, goulot en bas, puis à la remplir régulièrement. Surtout, ne pas hésiter à pailler très épais après les premiers désherbages.
Des tuiles contre le froid
Elles détestent les températures basses, nos frileuses tomates. Au nord de la Loire, tout est bon pour les protéger, et particulièrement au démarrage. Les classiques châssis, les mini-tunnels en plastique souple ou rigide, les cloches, quelques tuiles bien disposées afin de les abriter du vent, ou plus simplement une plantation contre un mur bien exposé sont très efficaces. Pour les zones à étés courts ou humides, prévoir une installation plus conséquente : des châssis surélevés, des housses ou, pourquoi pas, une serre.
Des fruits plus tôt
L’épamprage, opération qui consiste à supprimer les gourmands, est indispensable pour hâter la production. Chaque semaine, passer dans les rangs, et couper délicatement, en les pinçant entre le pouce et l’index, les pousses secondaires démarrant de la tige centrale. En profiter pour lier le pied à son tuteur et inspecter l’état sanitaire de sa culture.