Café-restaurant emblématique dans le Thouarsais, Le Trompe Souris, en difficulté, ne rouvrira pas ses portes à Luzay. Les hommages à ses propriétaires sont nombreux sur les réseaux sociaux.
L’annonce sur la page facebook du commerce, mardi 14 avril, a suscité beaucoup d’émotion chez les nombreux Thouarsais qui aimaient ses bons petits plats ou simplement y boire un verre, les oreilles bercées par le Thouaret. Fermé comme tous les cafés-restaurants depuis le 15 mars en raison de la crise sanitaire, le Trompe Souris, commerce emblématique à Luzay, ne rouvrira pas : il s’agit bien d’une fermeture définitive », ont annoncé ses propriétaires. Merci à tous nos clients qui ont fait de ce dur métier un plaisir partagé. Merci à tous ceux qui ont fait de cette aventure familiale une véritable aventure humaine », ont-ils écrit.
« Un haut lieu qui nous manque déjà »
Des centaines de réactions ont déferlé en réponse au message des gérants, Nadia et Fred Fontaine-Pépin, leur fille Annabelle et de son compagnon Romain Chalmette, qui avaient repris l’établissement il y a deux ans, presque jour pour jour, le 14 avril 2018.
Oh non, on y mangeait si bien ! Très très bonne cuisine, produits locaux frais, de super cuistots ! Un bon accueil, chaleureux et un cadre idyllique », écrit un internaute. Nous avons eu l’occasion de nous arrêter nous désaltérer dans votre havre sur un retour de balade moto… Je regrette de n’être pas revenu plus tôt pour y déjeuner », dit un autre. Une formidable carte de visite pour le territoire qui disparaît », résume un client. Un haut lieu qui nous manque déjà », écrit encore cet usager.
Quel avenir ?
Si l’épidémie de covid-19 et le confinement ont définitivement enterré tout espoir de réouverture du commerce, cette difficile décision avait été prise avant la crise sanitaire. Les banques nous ont clairement barré la route », a répondu l’un des gérants à un usager attristé.
Que deviendra le lieu ? Nombreux sont les habitants du territoire à espérer une reprise rapide du site du Moulin de Volbine, dont le charme unique témoigne de ce certain savoir-vivre thouarsais.