L’activité du centre d’hébergement du Châtelier est à l’arrêt depuis plus d’un mois en raison de l’épidémie de Covid-19. Damien Fouquet, gérant de la structure d’accueil, conserve bon espoir d’une reprise qui ne compromet pas ses projets futurs.
Comment gérez-vous l’arrêt de votre activité ?
Damien Fouquet : « Depuis la mi-mars, tout est bloqué. Le séjour de 92 enfants à compter du 16 mars a été reporté. Pour toutes les réservations, je navigue à vue. Je repousse les dates de semaine en semaine en fonction de l’évolution de l’épidémie et des décisions du gouvernement. »
Remboursez-vous les groupes et les particuliers qui ont effectué des réservations ?
« Le centre d’hébergement adhère à l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air, même si nous ne sommes ni un hôtel ni un organisme de tourisme. Cela nous permet de ne pas être obligés de rembourser immédiatement les clients qui ont réservé. Comme les voyagistes, nous effectuons des propositions de report dans les 18 mois à venir. »
Espérez-vous une reprise après le 11 mai ?
« Si les établissements scolaires, qui accueillent de nouveau les élèves, maintiennent l’organisation des séjours au Châtelier, nous pourrons peut-être nous aussi rouvrir nos locaux, mais cela va être compliqué. Je pense que les enseignants vont repousser les séjours à l’automne. Le problème est que nous avions des réservations pour cette période et que nous ne pourrons pas accueillir tout le monde. »
Votre décision d’acquérir le centre d’hébergement est-elle remise en cause ?
« Non, 2019 a été une très bonne année et nous devrions supporter les conséquences de la crise. Le centre d’hébergement est un bel outil. Nous avons des partenariats qui favorisent le taux de remplissage. Il me reste à fixer le choix de la date de cession avec la communauté de communes du Thouarsais. »